Dès l’âge de sept ou huit ans, les enfants gardaient les vaches et les troupeaux. Leurs chants leur permettaient de se repérer, de se faire entendre, de maintenir le lien entre eux et de se divertir. Il s’agit d’appels de pâtres.
Les exemples attestés dans les collectes ne sont pas si nombreux. Ils montrent une diversité de formes autour d’une idée principale : le développement de riches mélodies de « plein air » autour d’une série d’onomatopées (olole, olola, ololeo, olali, etc.) qui peuvent être liées soient à une véritable série de couplets, soit à quelques mots ou à de simples prénoms répétés inlassablement. (Mille métiers mille chansons. Les métiers dans le chant traditionnel, Éditions Dastum, 2007)

Dans le cadre d’un travail avec les élèves, ces chants de bergers peuvent donner lieu à une expérimentation spatialisée dans l’établissement (préau, cour…).