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Variations Goldberg Johann Sebastian Bach
| Carte d’identité de l’œuvre : Variations Goldberg de Johann Sebastian Bach |
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| Genre | musique pour instrument seul |
| Composition | vers 1740 à Leipzig |
| Forme | œuvre composée d’une aria et de 30 variations |
| Instrumentation | clavecin à deux claviers |
Contexte de composition
Cette œuvre monumentale, l’une des très rares gravées du vivant de Bach, est composée environ dix ans avant sa mort. C’est le quatrième et dernier cahier des Klavierübung, œuvres destinées à l’étude du clavier et développant une technique d’écriture particulière. Selon ForkelIl est le premier biographe de Bach, éditant sa biographie en 1802. Il tire la plupart de ses renseignements des fils de Bach., ces variations auraient été composées pour les nuits d’insomnie d’un éminent personnage, le comte Keyserling, dont le clavecinisteGoldberg, un des élèves très doués de Bach était âgé de 14 ans. Ces 30 variations pour clavecin à deux claviers, composées à l’intention des amateurs pour la récréation de leur esprit
sont l’un des sommets de l’œuvre pour clavecin, tous compositeurs confondus. Elles nécessitent deux claviers en raison de croisements et de superpositions des mains, et sont, pour certaines, d’une difficulté exceptionnelle pour l’époque.
Description de l’œuvre
L’œuvre débute par une aria, suivie de 30 variations. Une reprise de l’ariamélodie lente et très ornée sur un rythme de sarabande vient conclure l’ensemble. Les 30 variations explorent toutes les possibilités de l’écriture contrapuntiqueart d’agencer plusieurs mélodies de façon à ce qu’elles soient harmonieuses individuellement et aussi jouées ensemble et de l’écriture pour clavier. Elles ont la particularité de développer la basse et ses accords plutôt que la mélodie.
Le pianiste légendaire Glenn GouldMort en 1982 à 50 ans. Il choisit dès le début de sa carrière d’arrêter les concerts en public. Il leur préfère les enregistrements en studio, qu’il juge plus fidèles à ce qu’il désire exprimer. enregistre à plusieurs reprises cette œuvre. Son nom y est lié, tant ses interprétationsoù l’on constate une maîtrise du rythme, des dimensions de l’œuvre, des rapports des variations entre elles, à un niveau exceptionnel semblent en rapport avec l’élévation de l’œuvre et s’imposent comme des références absolues. Les Variations Goldberg peuvent être jouées à l’orgue, au clavecin ou au piano. Notons que le jeu sur un piano apporte une difficulté supplémentaire en raison de l’unique clavier, obligeant des superpositions et croisements de mains particulièrement complexes.
Auteur : Jean-Marie Lamour
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