Cheville
Pièces de bois ou parfois de métal autour desquelles sont enroulées des cordelettes qui permettent de tendre la peau du tambour.
Accueil / / Glossaire autour des tambours d'Afrique
Page découverte
Pièces de bois ou parfois de métal autour desquelles sont enroulées des cordelettes qui permettent de tendre la peau du tambour.
« Hachette à tranchant recourbé, comme le museau de l’hermine » (le Petit Robert, édition 1990)
Instrument de musique constitué d’un matériau entrant lui-même en vibration. Le son est produit par entrechoquement, percussion, pincement, friction ou action d’un courant d’air.
1. Cheville
2. Caisse
3. Table d'harmonie
4. Chevalet
5. Ouïe
Nom bamiléké du tambour de bois.
Instrument de musique constitué d’une membrane capable de vibrer, et généralement d’une caisse de résonnance. Le son est produit par percussion, friction, pincement ou action d’un courant d’air.
Dispositif acoustique destiné à travestir le son ou plutôt à « l’habiller ». Le mirliton se caractérise par une membrane vibrante dont le son modifie le timbre de l’instrument. L’effet est généralement obtenu en chantant, en soufflant contre une fine membrane pour la mettre en action.
Membranophone. Le tambour de poitrine nfunkula est joué par des musiciens itinérants, tenu horizontalement à la hauteur du buste, la base dirigée contre la poitrine. Tout en frappant la peau, le tambourinaire rapproche ou éloigne l’instrument de lui pour en modifier le rendu sonore. Cette tradition a hélas aujourd’hui pratiquement disparu.
Membranophones de forme cylindrique, d'une longueur de tronc évidé, à une seule peau.
Membranophones coniques. Les tambours qui composent cet ensemble peuvent être ouverts ou fermés à la base. Les sons émis varient selon la taille et la forme du sabar qui est frappé alternativement avec une main et une baguette (galan).
Les tambours à fentes, appartiennent à la catégorie des idiophones, instruments dont le son est produit par le matériau qui les constitue, et non par l’intermédiaire d’une membrane tendue. Creux, en bois ou en métal, munis d’une ou de plusieurs fentes percutées à l’aide de baguettes, de bâtons, de plaques, ils peuvent être frappés à l’intérieur ou à l’extérieur.
Il comprend un fût avec une seule peau au centre de laquelle est attachée une tige de bois ou de mèche ; le musicien, après avoir mouillé sa main, frotte cette tige en un mouvement rythmique. La hauteur des sons varie selon la tension de la tige.
Membranophone. Très répandu, il varie en taille et en dimension, allant d'une forme de bassine aplatie à un tronc de cône long et effilé.
En Afrique centrale, le terme ngoma est fréquemment utilisé pour désigner différents sortes de tambours. Leur aspect et leur mode de jeu varient selon les régions.
Les Steeldrums (« tambours d’acier »), instruments emblématiques de l’île de la Trinité (dans l’archipel des Caraïbe) sont fabriqués à partir de bidons de pétrole. Plusieurs steeldrums forment un steelband.
Le musicien tient sous son aisselle le tambour. Il exerce une pression avec le bras sur les cordes lacées et tend ainsi plus ou moins les peaux pour modifier la hauteur du son. Il peut notamment produire des glissandi (sons glissés) proches du langage parlé.
En Afrique, il est formé de deux calebasses de taille différente dont la plus grande est remplie d’eau, la plus petite, sur laquelle on frappe, est renversée et posée sur la surface d’eau ; on peut les accorder en remplissant plus ou moins d’eau la calebasse. En Nouvelle-Guinée, c’est un vase avec un couvercle que l’on remplit d’eau.
Idiophone. Pratiqué en Ethiopie et en Nouvelle-Guinée, ce tambour se fabrique en creusant un tunnel dans le sable, obturé à chaque extrémité et recouvert d'un pont qu'on frappe avec le plat de la main.
Dans le dialecte kirundi, le tambour est appelé ingoma, qui signifie « règne » mais aussi « nation ». Objet sacré, il était traditionnellement joué par des initiés à la Cour royale lors de cérémonies d’intronisation ou de semailles.
Depuis les années 60, les Maître-Tambours, ensemble composé d’une quinzaine de musiciens, parcourent le monde pour montrer leurs rites, dans des manifestations spectaculaires.
Comme beaucoup d’autres tambours (les tambours coniques par exemples), le timbre du Djembe peut être enrichi en fixant latéralement des sonnailles métalliques munies d’anneau.
Tambour composé d’une peau fixé sur un tonneau par un système de cordage.
Ce type de tambour est utilisé par diverses populations d’Afrique occidentale pour imiter les sonorités de leur langage. L’instrumentiste frappe la peau avec une baguette courbe ou à mains nues et en modifie la tension, donc la hauteur du son, en exerçant une tension plus ou moins forte sur le système de laçage.
Il est composé d’une ou de deux membranes tendues sur un cadre et souvent pourvu de grelots ou de cymbalettes métalliques (comme le tambourin).
Instrument à percussion frappée, de la famille des membranophones. Une membrane unique est tendue sur l’ouverture d’un fût ou d’un récipient hémisphérique. Présentes dans l’ancienne Egypte, les timbales sont répandues dans tout le continent africain, dans une grande variété de formes et de dimensions. Le terme semble devoir ses origines à plusieurs appellations : le ntumpane du peuple Ashanti d’Afrique équatoriale, l’atugban ou atumpan (désignant le tambour « parleur ») ou la timbana de Côte-d’Ivoire.
Tambour sur cadre décrit dans les textes bibliques (Exode, Livres des prophètes). Il accompagne le chant et les danses des femmes hébraïques vers l’an 1000 avant J.-C., au retour du combat de David contre Goliath. Mais vers 700 avant J.-C., le prophète Isaïe condamne l’utilisation du tambour et de tous les instruments de musique.
En usage chez les Huns, les Ethiopiens, les Perses, les Parthes, une certaine confusion règne sur l’application de ce terme utilisé jusqu’au XVIe siècle. Tous ces peuples revendiquent l’origine du tympanon et appellent par ce nom des instruments très différents.
Population vivant dans la zone forestière du Ghana. Avec les Fanti, les Ashanti forment 40 % de l’ensemble Akan du Ghana (les Akan occupent la majeure partie du Ghana et le quart sud-est de la Côte d’Ivoire).
Les Ashanti, comme la plupart des Akan, sont organisés en royaumes, avec une double royauté, masculine et féminine. L’appartenance de chaque individu à son lignage - qui définit la passation des biens et des fonctions - est transmise par la mère.
Population vivant dans le centre de la Côte d’Ivoire, dans une région de savane et de forêts. Elle fait partie du groupe Akan.
Les Baoulé sont réputés pour leur art statuaire, notamment leurs représentations humaines destinées aux fonctions votives du culte des ancêtres, pour leurs sculptures d’animaux et pour leurs masques.
Peintre, graveur et écrivain belge. C'est en tant que dessinateur qu'Henri Kerels s'impose dans le monde de l'art.
De 1930 à 1931, il voyage au Congo et réalise un bon nombre d'esquisses de femmes indigènes et de paysages. En novembre 1931, il fonde avec Dolf Ledel, Oscar Jespers, Georges Latinis, Edgard Tytgat et l'écrivain Maurice Casteels, l'Association des Artistes Professionnels Belges.
Vers 1950, Henri Kerels s’oriente vers l'abstraction informelle et fait partie du groupe Art Abstrait fondé à Bruxelles par Jo Delahaut.
Peuple de la République démocratique du Congo (Kasaï occidental).
Organisé en royaume, regroupant près de 20 populations bantous (dont les Lélé), les Kuba sont connus pour leur art statuaire.
Celui-ci se caractérise par la richesse et la multitude des motifs sculptés (plus de 200 différents) qui décoraient autrefois tous les ustensiles de la vie quotidienne. Statues, masques, tissage et broderie témoignent d’un art de cour raffiné.
Les Tabwa vivent au Sud-est du territoire Luba en République Démocratique du Congo mais aussi au Nord-est de la Zambie. Ils ont été longtemps dominés par les Luba. Ce n'est qu'au milieu du XIXe siècle que des chefferies se constituèrent, fortes d'une richesse acquise sur le commerce de l'ivoire et des esclaves.
L'Uele est une rivière de la République démocratique du Congo (anciennement Zaïre), pays d’Afrique centrale s’étendant de l’océan Atlantique au plateau de l’est et correspondant à la majeure partie du bassin du fleuve Congo. C’est un affluent de l'Ubangi, qui alimente le Congo.
La présence d’un foyer bien circonscrit de fabrication de tambours à fente zoomorphes est attestée auprès de populations vivants sur les bords de l’Uele (les Mamvu, les Zandes , les Mangbele, les Barambo, les Mombutu, les Mangbetu…).
Peuple vivant au Sénégal, en Gambie et en Mauritanie. La langue Wolof est parlée par près de 80% des Sénégalais.