Dans ce concert, le dessin de Benjamin Flao et l’orchestre s’harmonisent pour nous entraîner en forêt et nous sensibiliser à l’univers merveilleux des arbres et à leur poésie sonore, dans l’esprit du best-seller de Peter Wohleben.

Comme nous l’a montré Peter Wohllenen avec sa Vie secrète des arbres, l’attention portée à la forêt et aux arbres qui la composent est un élément essentiel de la sensibilité écologique d’aujourd’hui. C’est donc aux merveilles de la forêt que l’Orchestre de Paris, accompagné des dessins exécutés sur le vif par Benjamin Flao, a décidé de nous initier, favorisant ainsi l’éveil en chacun d’une conscience écologique et le désir de préserver un si précieux environnement.

Si les arbres peuvent être admirés et protégés, ils peuvent être écoutés aussi : une sagesse partagée par Mendelssohn avec son féérique Songe d’une nuit d’été, d’après Shakespeare, et par le « poème de la forêt », tout en lumières changeantes et en touches impressionnistes, que compose la Symphonie n° 1 de Roussel.

Évoquant l’immensité de la Finlande et de ses forêts de sapins, la célèbre Valse triste de Sibelius déploie son charme mélancolique, alors que la pièce de Lili Boulanger, D’un matin de printemps, séduit par sa verve juvénile, son sens de la danse et de la communion avec la nature.

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