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(Belmonte seul)
J’aurai toujours pour ta clémence,
Un éternel profond respect,
Et en tous lieux je parlerai de ta grandeur de ton humanité.
Ceux qui oublient tant de bonté, méritent d’être méprisés.

(Le public)
Ceux qui oublient tant de bonté,
Méritent d’être méprisés.

(Constance seule)
Si dans la joie dans l’allégresse,
Je perds de vue tous tes bienfaits,
Mon cœur enfin peut t’exprimer ses sentiments et sa tendresse.
Ceux qui oublient tant de bonté,
Méritent d’être méprisés.

(Le public)
Ceux qui oublient tant de bonté,
Méritent d’être méprisés.

(Pedrillo seul)
Avec horreur je réalise que j’ai failli être étranglé,
De tous ces mille et un dangers, jamais je crois que je m’en remettrai.
Ceux qui oublient tant de bonté,
Méritent d’être méprisés.

(Le public)
Ceux qui oublient tant de bonté,
Méritent d’être méprisés.

(Blondine seule)
Mon cher Pacha sans honte je vous dis, merci beaucoup pour votre accueil,
Pour pas finir dans un cercueil, je suis heureuse de filer d’ici.
Voyez un peu cet idiot-là,
Comment peut-on supporter ça !

(Osmin seul)
Il faut punir tous ces perfides, qui ont agi injustement !
Je ne peux plus le supporter, je ne peux plus tenir ma langue,
Pour ordonner leur châtiment !
Étripés, découpés, empalés sur une épée,
Calcinés, enchaînés et noyés, puis écorchés

(Le public)
Étripés, découpés, empalés sur une épée,
Calcinés, enchaînés et noyés, puis écorchés.

(Solistes seuls : Belmonte, Constance, Blondine)
Se venger est un crime infâme,
Se venger est un crime infâme,
Se venger est un crime infâme !
L’humanité et la bonté, et le pardon sincère et vrai,
Sont bien les armes, les armes d’une grande âme,

(Constance seule)
Ceux qui oublient tant de bonté,
Méritent d’être méprisés.

(Le public)
Ceux qui oublient tant de bonté,
Méritent d’être méprisés, méritent d’être méprisés.